Coopazur innovation

Un regard vers l'avenir

Acteur engagé du monde de la coopération, nous croyons fermement à ce modèle économique et militons pour son développement dans notre région, en France et à l’international. Ce fonctionnement est l’essence même du développement durable et responsable, et synthétise harmonieusement la cohabitation de ses trois piliers : économie, social et environnemental.  

En tant qu’acteur responsable du monde agricole de notre région, notre mission est aussi d’accompagner les changements de comportement et de proposer des solutions nouvelles.  

Nous laissons ainsi une large place à l’innovation et mettons à disposition des savoir-faire et de nouveaux produits et méthodes qui s’inscrivent résolument dans une logique de développement durable.

GIEE - Groupement d'Intérêt Économique & Environnemental

Depuis de nombreuses années, le groupe Coopazur s’est engagé dans une stratégie orientée vers la transition agro-écologique. Il a notamment porté un GIEE de 2017 à 2022, et continue depuis dans cet axe.

Qu’est ce que c’est ? 

 Les GIEE permettent une reconnaissance officielle par l’État de l’engagement collectif d’agriculteurs dans la modification ou la consolidation de leurs pratiques en visant une performance économique, environnementale et sociale. Ils constituent l’un des outils structurants du projet agroécologique pour la France.

GIEE

Dans quel but ? 

Engager une transition viticole durable et économiquement performante dans le bassin versant du Gapeau

En effet, le périmètre géographique de déploiement du GIEE Coopazur se situait sur le bassin du Gapeau. Ce bassin versant est classé sensible d’un point de vue environnemental au titre du SDAGE 2016 / 2021 sur des enjeux prioritaires de reconquête et de préservation de la qualité des milieux (pollution AEP nitrates & Phytos). Le projet du GIEE Coopazur était d’accompagner un groupe de viticulteurs (11) dans la mise en œuvre d’itinéraires techniques culturaux respectueux de l’environnement à faibles intrants chimiques et économiquement performants.

Ce projet GIEE était l’opportunité pour notre coopérative d’anticiper des futures évolutions, permettant d’aborder sereinement la transition agroécologique, et d’apporter des solutions innovantes à nos adhérents sociétaires et clients. Le groupe de 11 acteurs symbolise la locomotive qui entrainera les autres vignerons vers des pratiques plus innovantes et durables.  

Pour en savoir, découvrez la vidéo de présentation :

Les actions prévues dans un projet reconnu dans le cadre d’un GIEE ou d'un groupe Écophyto 30 000 bénéficient de majoration dans l’attribution des aides ou d’une attribution préférentielle des aides, selon les possibilités offertes par le programme de développement rural régional. Celles-ci pourront provenir de plusieurs sources et notamment de financements européens (FEADER, FEDER, FSE, …), de l’État, des collectivités territoriales ou d’organismes publics (Ademe, Agence de l’eau...).

Les actions prévues répondent aux enjeux économiques, environnementaux et sociaux du territoire où sont situées les exploitations concernées. Les actions du projet doivent relever de l'agroécologie.

→Restitution du point initial, finalisation des trajectoires individuelles et élaboration du projet collectif.

→Protection des plantes ECO²I (Economique, Ecologique, Innovante) : Réduction des intrants - Gestion des déchets, diminution de l’empreinte environnementale et efficience de l’irrigation
→ Amélioration de la vie biologique des sols et nutrition de la vigne.

 

le GIEE a orienté ses premiers grands travaux sur la thématique du sol et sur la baisse des IFT (Indicateur de Fréquence de Traitements), notamment suite à la pression importante du mildiou de la saison 2018.

Des parcelles de références ont été mises en place afin de suivre leurs états selon différentes techniques culturales.

→ Formations sur le sol et sensibilisation au réglage des pulvérisateurs

→ Travaux sur les calendriers de traitements, interaction des spécialités et logique de programme de protection des plantes

→ Visites d’exploitations produisant des engrais verts

→ Approche globale du fonctionnement du sol avec la réalisation de fosses pédologiques et la mise en place du “test du slip”.



Pour étudier le sol en détail, la réalisation d’une fosse pédologique permet d’observer le sol de la surface jusqu’à la roche en y opérant une coupe verticale. Cela permet d'observer la structure racinaire, et l'état du sol. 

 

En l'occurence, le “test du slip” a permis d’étudier l’activité microbienne du sol. Des slips en coton bio ont été enterrés (20 cm) dans différentes parcelles pendant 3 mois. Après leur excavation ils ont été analysés selon leur état : plus un slip est abimé, plus l’activité microbienne de la parcelle est importante. Les fosses pédologiques permettent d’observer le sol et les racines de la surface jusqu’à la roche sous-jacente afin de décrire sa structure et de mieux comprendre les éventuels dysfonctionnements de la vigne. Ces différentes analyses ont permis de mieux identifier les besoins des parcelles (matières organiques, décompaction, enherbement...) et de préciser les actions à mettre en place par la suite.

→Mise en place de nouvelles stations météo sur des parcelles

→OAD (outils d’aide à la décision)

Stations météorologiques & outils d'aide à la décision (OAD)

Les cultures agricoles sont et seront toujours dépendantes des aléas climatiques. Précipitations insuffisantes ou trop abondantes, gel, vent, neige et soleil ont un impact direct et difficilement évitable sur la croissance et la vie des végétaux. Même si les conditions climatiques ont toujours été un facteur à surveiller de près par les exploitants agricoles, la recherche agrométéorologique a permis de proposer des innovations technologiques et des outils d’aide à la décision pour maîtriser au mieux la gestion des parcelles.

Les stations météo connectées sont des appareils physiques que l’on installe sur des emplacements stratégiques des parcelles et pourvus d’un ou plusieurs capteurs, utilisés pour mesurer différents paramètres agrométéorologiques : thermomètre, baromètre, pluviomètre, anémomètre, pyranomètre, capteur d’humectation, sondes capacitives et tensiomètres… Ils transmettent les données météo brutes recueillies à une application numérique, consultable 24h/24 et 7j/7 à distance sur un support mobile. 

Les mesures relevables par une station météo sont nombreuses : températures du sol et de l’air, cumul de précipitations, taux d'hygrométrie, pression atmosphérique, vitesse et direction du vent, rafales, rayonnement solaire, taux d’humectation du feuillage, humidité du sol, évapotranspiration potentielle (ETP)... Tous ces paramètres ont leur importance dans le suivi des cultures. Cela permet d’ajuster les pratiques en fonction des conditions météo, de prioriser certaines interventions, d’avancer ou reporter un traitement phytosanitaire (rendu inefficace si le vent empêche la pulvérisation ou s’il est lessivé le lendemain par la pluie), de connaître précisément le degré de croissance de la culture ou le taux d’irrigation dont elle a besoin à l’instant T… 

En somme, la mise en place de stations météo connectées constitue pour l’agriculteur un gain de temps considérable, le confort de travail lié à l’anticipation possible des étapes, des économies grâce à une gestion améliorée des intrants et de l’irrigation, un rendement plus élevé dû à une protection optimale contre les maladies et à une croissance des cultures dans les meilleures conditions.

Actualisées en temps réel, ces données ultra localisées fournissent aux agriculteurs des informations précises et fiables sur les conditions climatiques de leur exploitation. Elles sont réunies sur une seule application et complétées de conseils agronomiques lorsqu’elles sont combinées à un OAD (outil d’aide à la décision) intégré ou additionnel. Ainsi, nul besoin de les analyser, l’application le fait déjà instantanément sous la forme de graphiques, courbes et tableaux, et colorés pour un accès à l’information visuellement simplifié.  Les OAD sont, comme leur nom l'indique, des outils d'aides à la décision, c’est-à-dire qu'ils permettent aux agriculteurs de les aider dans leur prise de décision. La modélisation par exemple est un outil d’aide à la décision qui décrit l’évolution des maladies et parasites. Elle permet de traiter plus efficacement et d’une manière plus raisonnée. Elle vise l’emploi plus pertinent des intrants et, si possible, leur réduction. Elle est, le plus souvent, utilisée pour connaître la pression d'une maladie à un instant T, notamment pour le mildiou, l’oïdium et le black rot.

Défilement vers le haut